Jeudi 12 décembre 2024 à 19 h : la 3e enquête publique pour PFC est close.
C’est l’occasion d’en tirer quelques conclusions. Elles sont faciles à faire puisque pas moins de 85 % des contributions (registre numérique et registre papier confondus) refusent que
L‘USINE CONTINUE DE FONCTIONNER EN L’ÉTAT.
Certains demandent la fermeture, d’autres réclament un arrêt le week-end, d’autres encore exigent des alternatives sans réclamer pour autant la fermeture définitive de l’entreprise.
70 dépositions : un message pour les enquêtes publiques
70 dépositions : elles démontrent le grand intérêt d’une enquête publique (des changements vont arriver, on parle même de les supprimer !). C’est le seul endroit qui reste au citoyen pour s’exprimer, pour dénoncer, pour approuver, pour informer, pour dire ce qu’il pense aux autres citoyens, aux services de l’État, aux élus, à l’entreprise et à ceux qui affirment qu’il n’y a aucun problème.
Des dépositions de qualité, riches. Merci pour la mobilisation de la FE et de ses adhérents et aux deux chefs d’orchestre (Roger et Bertrand).
Certes, il y a des doublons. Mais justement, quand des citoyens interviennent deux fois, voire trois fois pour dire leur souffrance, c’est qu’il est urgent de les écouter. Que leur restera-t-il si leurs doléances restent sans suite ? On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. C’est trop sérieux, là.
Consensus sur les odeurs. Mais on oublie le problème de l’eau
De très nombreux avis motivés dénoncent l’odeur insupportable du « bœuf bourguignon » (terme employé dans la presse par un des dirigeants de l’entreprise).
Ce grave problème a sans doute occulté celui de l’eau, très technique et qui n’a guère été soulevé. De nombreuses questions ont pourtant été posées par la MRAe à ce sujet. Des questions qui n’ont pas apporté de réponses précises.
Un exemple : ainsi, la première année, la consommation d’eau a dépassé de près de 50 % celle annoncée annuellement (103 925 m3 au lieu de 70 000), alors que l’activité fonctionnait au ralenti.
« C’est surtout à cause de la mise en route », répond l’entreprise. Des arguments qui nous laissent sur notre faim, en tout cas pas à la hauteur de la notoriété de l’entreprise. N’aurait-on pas prévu ces dépassements alors ? Le problème est d’importance quand on sait que la Vaige est une rivière fragile. Et de combien aurait été le dépassement si l’usine avait fonctionné à 100 % ? Certes moins important, la 2e année a occasionné quand même à nouveau un dépassement alors que l’usine était toujours en rodage.
Quelle conclusion ?
Non à la fermeture de l’usine. Oui à des contraintes qui ne permettent plus à l’entreprise d’en rester au stade des promesses. À commencer par l’arrêt le week-end.
Trois dépositions mise en avant
Voici trois dépositions, celle de la FE 53, de MNE et de l’Association de la Sauvegarde de la vallée de la Vaige et de l’Ouette (ASVVO), l’association locale du président Bertrand BOUFLET :
Déposition de la FE 53 (1)
Déposition de la FE 53 (2) – Complément sur l’eau
Déposition de Mayenne Nature Environnement (MNE)
Déposition de l’Association de la Sauvegarde de la vallée de la Vaige et de l’Ouette